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Dominique BROCHET, le passionné des plantes alpines et indigènes

Après des études supérieures horticoles dans le Nord et des stages en écologie alpine dans les années 70, Dominique Brochet, issu d’un clan de vignerons champenois, s’installe avec son épouse
Édith en tant que pépiniériste dans la Marne.
Dominique BROCHET

Dans leur jardin de la Presle près de Reims, ils collectionnent saules, spirées et rosiers arbustifs. Un jardin de plantes indigènes ou natives typé « Grand Est » y prend place. Ancien président de la SAJA, Société des amateurs de jardins alpins, son quatrième ouvrage sur un Haut Tour de Savoie sera l’aboutissement de sa passion pour l’Alpe et sa Flore (sortie juillet 2023).

 

Allium ursinum
Aquilegia vulgaris
Table-ronde pépiniériste et auteur de plusieurs ouvrages, Dominique évoquera autour d’une table ronde « Les belles inconnues: pourquoi adopter les plantes indigènes dans nos jardins ? » : pour aider le jardinier à intégrer sa région et en tirer bénéfice d’en devenir indigène autant que son jardin va le redevenir (gain de temps , économie de ressources). Son ouvrage sur le sujet « plantes indigènes pour un jardin nature » a reçu le prix Émile Gallé en 2021.

 

« Si le bonheur est dans le pré, le jardin est sa demeure. Y accueillir plutôt les plantes dites du bon Dieu, en tout cas de la nature et de son évolution est forcément une démarche logique. Les végétaux horticoles classiques sont davantage conçus pour nous séduire, comme les bonbons ou les boissons sucrés. De séduire à contenter il y a un (grand) pas, d’autant que comme pour la nourriture ou l’architecture, chaque région, chaque climat a ses spécificités et bien sûr ses contraintes, notamment pour le jardinier devenu écologue et économe. 

Les plantes de chez nous sont donc peut être plus modestes mais moins indigestes et meilleures pour la santé de nos jardins.

Faire, si ce n’est créer, un beau jardin composé de plantes indigènes, est possible, c’est même en théorie la solution la plus facile si on considère qu’on va accueillir une flore plutôt que planter un massif. 

Mais quelles sont donc ces plantes de chez nous ? Ont-elles toujours été là ?

Les migrations, les importations, les protections sont-elles des phénomènes de tous temps ?

Plus simplement, il n’existait pas de livre recensant l’immense gamme botanique locale mise à la disposition du jardinier du 3 ème millénaire, gamme qui sans l’aide de ce jardinier, va vite se réduire, faute d’être utilisée. Plus qu’un livre de jardinage avec ses trucs et astuces, voici le catalogue quasi complet de ce que notre pays compte de jolies plantes indigènes : 200 fiches recensant des centaines d’espèces présentées en les identifiant suivant sols et exigences climatiques.

Reste à semer ces jolies indigènes et faire éclore les pépinières botaniques pour que ces belles inconnues emplissent nos paradis.

Iris foetidissima
Hottonia palustris
« Toutes les plantes pour sols calcaires », récompensé du « prix pratique » Redouté 2019
« le saule, la plante aux mille pouvoirs », coup de cœur de l’automne 2016 du prix ST Fiacre

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